De Cuzco à Lima


(Du 6 décembre 2016 au 18 décembre 2016)

 

Nous prenons la direction de Nazca. Pour cela il faut traverser la cordillère des Andes. Il nous faudra trois jours pour parcourir les 656 km et des milliers de mètres de dénivelés, sans compter les virages. Les paysages sont beaux mais vous n’en verrez pas beaucoup car même si la route était belle, j’étais moyennement motivée pour faire les photos.

 

Premier étape : Chinchero-Abancay : 221 km.

 

Nous partons à 3732m d’altitude pour descendre à 3400m avant de monter à nouveau à 3700m pour redescendre à 1800m en l’espace de 30 km puis remonter jusqu’à 4000m et redescendre une nouvelle fois à 1700m en 35km. La journée de folie. Moyenne : 40km/h. Philippe était content : son turbo s’est remis à fonctionner. En fait, on s’est rendu compte qu’il fonctionne en dessous de 3000m et se met en défaut au-dessous.

Deuxième étape : Abancay-quelque part sur la cordillère : 312km.

 

Tout d’abord, nous avons suivi une vallée sur une centaine de kilomètres nous faisant passer de 1900m à 3000m d’altitude ; puis nous avons gravi un premier col à 4500m avant de redescendre à 4000m, puis un deuxième col à 4500 m afin d’atteindre un plateau que nous avons parcouru sur 100km. Enfin nous sommes redescendus à 3500m et avons suivi les oscillations de la montagne entre 3500m et 3000m.

Nous bivouaquons à 3500m : le village que l’on voit de notre bivouac au fond de la vallée se trouve lui à 700m ! Moyenne : 52km/h.

 

Troisième étape : quelque part dans la cordillère-Nazca : 123km.

 

Bon et bien les derniers kilomètres n’ont pas démérités ! Nous sommes remontés jusqu’à 4200m avant de redescendre à 562m avec là encore des variations tout ceci à flanc de montagne avec de temps à autres quelques précipices pour agrémenter le parcours.

En bref c’était magnifique mais vraiment terrible pour moi !

Avant d’entrer dans Nazca, nous faisons un arrêt aux aqueducs de Cantalloc construits par le peuple Nazca vers 450 ap. J-C. bien avant l’arrivée des Incas.

 

Le désert de Nazca est l’un des déserts les plus arides au monde. Pour pallier le manque d’eau, les hommes de Nazca avaient creusé tout un réseau de canaux très profonds, parfois même souterrains pour récupérer et amener les eaux affleurant de la nappe phréatique vers des réservoirs dénommés puquios lorsque les rivières de surfaces étaient asséchées. Certains de ces tunnels - forés entre 5 et 10 m de profondeur - étaient percés à intervalles réguliers de regards qui permettaient de s'y glisser pour effectuer des travaux de nettoyage. Ces ouvrages étaient maçonnés pour diminuer la déperdition  d'eau : ils sont encore pour la plupart en service aujourd'hui et permirent à la population de Nazca de continuer à s’approvisionner en eau potable lors du tremblement de terre de 1986, alors que tout le réseau moderne de surface était hors d'usage. Ceux que l’on peut voir in situ à Cantalloc sont enterrés à une profondeur de 3 à 6 m et pavés de galets. Ils sont toujours utilisés par les agriculteurs locaux.

 

Puis nous rejoignons le centre de Nazca afin d’assister à une conférence en français sur les lignes de Nazca au Planétarium de l’hôtel Nazca lines.

 

Après la conférence, le guide nous fera observer au télescope la Lune, Mars et Venus.

 

Compte-tenu du prix exorbitant demandé pour le survol des lignes, nous décidons de nous contenter de ce que nous pourrons observer du mirador. Nous y observerons l’arbre, les mains et le lézard coupé par la route.

 

Nous visitons ensuite le musée dédié à Maria Reiche qui a « découvert » les lignes et y a consacré sa vie. Les péruviens lui sont très reconnaissants d’avoir sauvé une partie de leur patrimoine. Visite très intéressante effectuée par un guide passionnée et pédagogue.

 

Nous poursuivons notre découverte des multiples cultures préhispaniques pour aller observer les géoglyphes de Paracas. La civilisation de Paracas est une ancienne civilisation précolombienne, située sur la presqu'île de Paracas, au Pérou. Elle vivait entre 800 av. J.-C. et 200 apr. J.-C. et connut son apogée entre 600 av. J.-C. et 400 av. J.-C..

Nous poursuivons notre traversée du désert par une pause à la laguna Huacachina près d’Ica. Un oasis dans un désert de dunes surprenant.

 

Nous escaladons la dune afin d’admirer le coucher du soleil.

Nous sommes vendredi soir et le paradis se transforme rapidement en enfer jusqu’au bout de la nuit. Nous avons l’impression d’être au milieu de plusieurs discothèques qui se disputent le concours des décibels. Un coin à éviter les fins de semaine.

 

Au « réveil », Philippe et les enfants partent faire un tour de buggy dans les dunes.

 

Puis nous allons déguster la boisson nationale à la Bodega El Catador : le Pisco.

 

Sympa les dégustations. On en profite car on dort sur place !

 

Nous nous dirigeons vers notre dernière étape avant de prendre l’avion pour rentrer en France afin de passer les fêtes de Noël avec nos proches.

 

Par curiosité on pèse le camping-car à une station-service, tout plein. Verdict : 4600kg.

 

Promenade aux îles Ballestas.

 

Géoglyphe du chandelier de Paracas : origine inconnue

Puis farniente dans la réserve de Paracas.

 

Philippe, en preux chevalier, sauve une jeune Belge : son vélo de location l’a lâchée au milieu de la réserve. Nous la raccompagnons jusqu’au village.

 

Cap vers Lima où nous établissons nos quartiers dans le parking où va rester le camping-car pendant notre séjour en France. Dernières emplettes et réglages.

 

Au revoir Pérou, Bonjour France
Au revoir Pérou, Bonjour France

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